Le tirage au sort de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations Gabon-Guinée Equatoriale 2012, offre plusieurs raisons de croire le meilleur pour notre équipe nationale.
D’abord du point de vue de l’histoire des confrontation entre le Gabon et ses adversaires de la poule C, il en ressort que nos Panthères ont déjà battu le Maroc en éliminatoires jumelées coupe d’Afrique /coupe du monde 2010 ; la Tunisie nous a arraché un match nul en Angola sans nous avoir dominé ; et le Niger que l’Azingo national d’antan avait déjà battu 3:0 en aller et retour des éliminatoires de la CAN 1994 à Tunis, reste prenable, au vue de la victoire des hommes de Rohr en amical dernièrement.
Mais l’histoire ne se répète pas toujours en football, parce que chaque compétition à sa vérité. Pour ce rendez-vous de 2012, le Gabon semble n’avoir pas de meilleurs arguments que ceux qu’il avait en 2010.
Cousin son atout offensif de classe mondiale est sur le déclin, et son possible remplaçant, Roguy Meye, au poste d’avant-centre n’a produit que des matches bien en dessous du niveau qu’une CAN exige.
Mais, si ce secteur offensif, où Eric et Pierre Emerick qui affichent tous deux une fraicheur physique et une efficacité en Ligue 1, pourraient amoindrir le manque de métier de notre milieu de terrain actuel, ajoutée à la fébrilité de notre défense, si en plus Brou est forfait.
Au demeurant le Gabon n’a aucune certitude de passer le premier tour, sauf si le Maroc et la Tunisie favoris, en mon sens, ne confirmeraient pas leur qualité athlétique et technique en ce moment un cran au-dessus de nous.
Propos de Cédric Ndinga, entraîneur et analyste de football.