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Le choc tant attendu de la deuxième journée du groupe A tient toutes ses promesses avant même le coup d’envoi. En conférence de presse ce jeudi, Walid Regragui et Tom Saintfiet ont annoncé la couleur : pas de calculs, place au jeu. Ce vendredi soir à 21h au stade Moulay Abdellah, Lions de l’Atlas et Aigles du Mali comptent se rendre coup pour coup.

C’est une affiche de gala qui attend le public de Rabat. Après une entrée en matière réussie face aux Comores, le Maroc s’attaque à un tout autre morceau : le Mali. Si la première rencontre des Lions de l’Atlas a été marquée par la difficulté à contourner un bloc défensif compact, Walid Regragui s’attend cette fois à une physionomie de match radicalement différente, plus ouverte et propice au spectacle.

Regragui : « Plus d’espace, plus de football »

Face aux médias, le sélectionneur marocain n’a pas caché son soulagement d’affronter une équipe joueuse. Revenant sur la série impressionnante de son équipe (« 19 victoires de suite, ça veut dire quelque chose »), Regragui a expliqué sa vision pour ce deuxième duel. « Face au bloc bas, on a des solutions, même si on n’est pas parfait. On a voulu user l’adversaire précédent en le faisant courir. Contre le Mali, ce sera différent. Il y aura plus d’espace, plus d’équilibre et plus de football », a-t-il analysé. Les Lions comptent donc profiter des brèches laissées par les Maliens pour déployer leur jeu rapide et technique.

Saintfiet : « Nous n’avons pas amené le bus »

De son côté, le Mali ne compte pas venir en victime expiatoire ni se recroqueviller en défense. Tom Saintfiet, le technicien belge à la tête des Aigles, a tenu un discours audacieux, prenant le contre-pied des stratégies prudentes souvent observées en phase de poules. Conscient des risques face à l’armada marocaine, il mise sur l’audace : « Nous n’avons pas amené le bus ici. Nous avons de bons joueurs et nous allons jouer offensif pour remporter la victoire ».

Le décor est planté. Entre un Maroc qui veut exploiter les espaces et un Mali qui refuse de subir, le stade Moulay Abdellah devrait être le théâtre d’une rencontre rythmée et spectaculaire ce vendredi 26 décembre.