Battus lors de leur entrée en lice, les deux adversaires du jour abordaient cette rencontre le couteau entre les dents, conscients qu’un nouveau faux pas serait synonyme d’élimination précoce. Si l’envie de bien faire était là, la peur de perdre a fini par figer une partie très tactique.

Dala frappe, Musona riposte

Ce sont les Palancas Negras de l’Angola qui ont le mieux entamé la partie. Multipliant les incursions dans le camp adverse, ils ont longtemps buté sur une défense zimbabwéenne vigilante. La persévérance angolaise a fini par payer à la 24e minute. Idéalement servi dans la surface, Gelson Dala a fait preuve de sang-froid pour ajuster le gardien au premier poteau et ouvrir le score (0-1).

Piqués au vif, les Warriors ne se sont pas désunis. Profitant de leurs phases offensives pour inquiéter l’arrière-garde angolaise, ils ont réussi à recoller au score au meilleur des moments : le bout du temps additionnel de la première période. C’est l’incontournable Knowledge Musona qui a remis les deux équipes à égalité d’une frappe croisée chirurgicale (1-1, 45’+6).

Statu quo tactique

Au retour des vestiaires, la rencontre s’est enfermée dans un faux rythme. Malgré la volonté affichée de part et d’autre de reprendre l’avantage, l’organisation tactique et la prudence ont pris le pas sur la folie offensive. Les défenses sont restées imperméables jusqu’au coup de sifflet final, neutralisant les velléités des attaquants.

Ce partage des points ne fait véritablement les affaires d’aucune des deux équipes. Avec un seul point au compteur après deux journées, l’Angola et le Zimbabwe sont désormais dos au mur. Ils seront condamnés à sortir la « grande artillerie » et à réaliser un exploit lors de la troisième et dernière journée pour espérer décrocher leur ticket pour le second tour.