La saga juridique avait débuté lorsque le fisc italien avait tenté de récupérer 40 millions d’euros de Maradona, qui avait brillé sous les couleurs du club italien de Naples à la fin des années 1980. Angelo Pisani a déclaré à la presse que « cette histoire peut être déclarée terminée. Maradona ne doit rien au fisc. Les calculs mathématiques, juridiques et logiques mènent à zéro ». Il a toutefois souligné que cette bataille juridique aurait pu être évitée, ajoutant : « Mais qui va maintenant réparer le préjudice moral et matériel, sans parler de l’atteinte à l’image de Maradona et à l’histoire du sport ».

La bataille juridique, qui a duré plus de 30 ans, avait eu des conséquences importantes sur la vie de Maradona. À un moment donné, l’Argentin ne pouvait même pas retourner dans son pays par crainte que ses actifs ne soient confisqués, risquant même une arrestation. En 2013, les poursuites contre le footballeur avaient été abandonnées, mais sa dette envers le fisc n’avait pas été annulée. En 2021, un tribunal avait déjà conclu qu’il n’y avait aucune preuve de non-paiement, et la Cour de cassation a maintenant confirmé cette décision en faveur des héritiers de Maradona.

La légende du football argentin a tragiquement perdu la vie le 25 novembre 2020, à l’âge de 60 ans, des suites d’une insuffisance cardiaque aiguë entraînant un œdème pulmonaire. Maradona était confronté à des problèmes de santé liés à son surpoids et était sous traitement pour l’alcoolisme et la toxicomanie. Les circonstances de sa mort ont suscité des soupçons sur la qualité des soins médicaux qu’il aurait reçus. En Italie, notamment à Naples, Maradona demeure une légende, son nom étant même immortalisé sur le stade du club de Naples.