En terminant meilleur deuxième des éliminatoires africaines, le Gabon s’offre une place pour les barrages continentaux. Prochain rendez-vous : le Maroc, du 13 au 16 novembre 2025, avant un éventuel ultime barrage intercontinental en mars 2026. Le rêve de Coupe du monde reste vivant, mais il faudra désormais franchir deux montagnes.
Le Gabon a tenu son rang au moment décisif. Vainqueurs du Burundi (2-0) mardi 14 octobre à Franceville, les Panthères ont validé leur statut de meilleur deuxième et prolongent ainsi leur aventure vers la Coupe du monde 2026. Une performance qui récompense la régularité d’un groupe qui a su se relever après plusieurs faux pas et qui, désormais, n’a plus le droit à l’erreur.
Thierry Mouyouma et ses hommes peuvent savourer, mais à peine. Car dès le mois prochain, les regards seront tournés vers le Maroc, théâtre des barrages africains du 13 au 16 novembre 2025. Le format est limpide : deux demi-finales, une finale, un vainqueur. En face, des adversaires de taille — Cameroun, RD Congo et Nigeria — pour un tournoi à élimination directe où la moindre erreur sera fatale.
Le sélectionneur l’a bien résumé : « Le Gabon respecte toutes les nations, mais ne craint personne. » Un état d’esprit qui traduit la nouvelle mentalité de cette équipe, plus solide, plus engagée et surtout plus consciente de son potentiel. Les Panthères savent qu’elles ne partent pas favorites, mais elles ont déjà prouvé qu’elles pouvaient surprendre.
En cas de succès au Maroc, le Gabon accéderait à la dernière phase de barrage intercontinentale, prévue en mars 2026, face à six autres nations venues d’Amérique, d’Asie ou d’Océanie. Ce sera la toute dernière porte à franchir pour atteindre la Coupe du monde organisée aux États-Unis, au Mexique et au Canada.
Le chemin est encore long, mais la dynamique est relancée. Cette équipe a retrouvé le goût du combat et l’envie d’écrire l’histoire. Dans un continent où rien n’est jamais acquis, les Panthères savent que chaque match peut être celui du destin. Et si le rêve américain devenait enfin gabonais ?