Privés de trois de leurs meilleurs joueurs, Landing Badji meilleur gardien de la dernière CAN qui n’a encaissé le moindre but, de Pape Amadou Diallo et Lamine Camara ,deux joueurs clés dans l’animation offensive du jeu sénégalais, tous deux retenues par leur nouveau club (FC Metz), les champions d’Afrique étaient venus un peu handicapés à la compétition. Un collectif qui ne s’est pas du tout retrouvé lors de leur premier match perdu face au Japon 0-1.

L’absence de ces joueurs va se faire encore plus ressentir lors de la deuxième journée où les jeunes Lionceaux n’ont pu grand chose face à Israël si ce n’est qu’un match nul (1-1). Un match qui compromet pratiquement leur chance de qualification pour le second tour puisqu’il leur fallait forcément gagner le troisième et dernier match de poule pour se retrouver en huitièmes de finale. Tâche pas aisée avec une équipe en perte de vitesse ,d’énergie et qui n’était pas psychologiquement, physiquement et surtout avec leurs deux premières sorties approximatives.

Il fallait créer pratiquement l’exploit de la qualification lors de cette troisième journée face à la Colombie qui était d’ores et déjà qualifiée après deux journées. Les Lionceaux ont tenu juste en échec le premier de la poule C, 1-1 au terme d’une belle explication.

Le Sénégal, roi d’Afrique ne verra pas les portes des huitièmes de finale de cette Coupe du monde et rentre ainsi au bercail après une défaite et deux nuls dans son groupe. Ils terminent bon dernier avec deux petits points. Par ailleurs, il faut que la FIFA puisse jeter un regard sur la libération des joueurs qui doivent participer à sa compétition, beaucoup de pays ont fait les frais de cette situation comme le Sénégal.