la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rejeté jeudi la plainte de l’UEFA contre la nouvelle compétition portée par le président du Real Madrid, Florentino Pérez. Ainsi, la Super League européenne a désormais le feu vert pour démarrer.
Annoncée il y a quelques mois dans le but de renflouer les caisses des clubs parfois en difficulté financière, la Super League européenne n’a jamais obtenu l’approbation de l’UEFA. Après des menaces et des intimidations mettant en péril la libre concurrence sur le marché des affaires, le promoteur du projet, Florentino Pérez, et l’un de ses grands soutiens, Johan Laporta, président du FC Barcelone, ont décidé de porter l’affaire devant la Cour de justice de l’Union européenne.
Après avoir statué sur le dossier, la Cour a donné son aval à la mise en place de cette nouvelle compétition, qui ne viole en aucun cas les règles de l’UEFA ni de la FIFA, qui détenaient jusqu’alors le monopole des compétitions.
Afin de rendre la compétition plus attrayante, la Super League a revu sa formule en adoptant les principes suivants :
Compétition ouverte à tous et récompensant le mérite sportif. Aucun membre permanent. Elle comprend 64 clubs répartis en 3 divisions. Il y a promotions et relégations à chaque saison.
Les trois divisions seront réparties de la manière suivante :
- Star league : 16 clubs (répartis en 2 groupes)
- Gold league : 16 clubs (répartis en 2 groupes)
- Blue league : 32 clubs. (répartis en 4 groupes).
Les clubs intégreront cette division grâce à leurs performances dans les championnat nationaux. Chaque club jouera donc un total de 14 matches (7 aller, 7 retour). À la fin de la saison, mise en place d’une phase à élimination directe pour déterminer les champions de chaque League et les promus. Revenus importants pour tous les participants. Enfin, diffusion gratuite des matches.