TOPS

André Biyogho Poko

Ce samedi, côté gabonais, il y avait Poko… et les autres. Quelle activité !

L’ancien joueur de l’US Bitam a tenu le milieu, épaulé en deuxième période par le jeune Loufilou, entré tardivement dans le match.

André Poko (photo Serge Rahim)

Alors que les gabonais ont perdu pas mal de ballons, ils ont pu compter sur un Poko performant, harangueur et agressif quand il sentait les autres baisser le pied. Le milieu de Göztepe a récupéré pas moins de 8 ballons, et réussit 92 % de ses passes.

Important dans face au combat physique mené par les maliens, il a été précieux dans l’entre-jeu. Et a souvent sonné la révolte. Le patron c’était lui… “ Mong ya Bitam “ (l’enfant de Bitam).

Didier Ovono

Heureusement que qu’on a retrouvé le « Saint Didier ».

Heureusement qu’Ovono, moqué et hué par public il y a encore un mois, était là. Derrière une défense parfois aux abois face à la puissance de Marega et la technique de Doumbia, Didier Ovono a tenu son rang dans la cage.

Didier Ovono (photo Serge Rahim)

Et c’est logiquement que le public du stade de l’Amitié l’ait applaudit. Qui l’eût cru ? Car le Mali s’est procuré pas mal d’occasions. La plus marquante s’est située dans les arrêts de jeu, comme pour parachever son œuvre, lorsque, sur un contre, « la panthères » a sorti une parade GE-NIA-LE devant le du Vitoria Guimares B., Falaye Sacko.

Au total, il a réalisé 5 arrêts, son meilleur total depuis…. 2010 et la Coupe d’Afrique en Angola face au Cameroun. Eternel Didier !

Wilfrid Ebane Abessolo

Le joueur de Lorient (équipe réserve), est resté sur sa lancée. « Roméo » ne veut pas s’arrêter en si bon chemin, il continue de séduire. Alors qu’il fêtait sa première sélection en A il y a 5 semaines face au Soudan du Sud, le joueur formé à l’école de Foot de Port-gentil a fait le boulot.

Wilfrid Ebane (photo Serge Rahim)

Même s’il s’est fait enrhumé avant le but par l’allier du Standard de Liège Moussa Djenepo, il a su rester costaud durant tout le match, avec quelques belles sorties de balles. On comprend mieux pourquoi il plaît tant à Landreau qui l’a titularisé trois fois de suite en Coupe de la Ligue Française.

LES FLOPS

Franck Engongah

Si la défense gabonaise a semblé dépassée, Franck Engongah est coupable. Malgré lui. Car en l’absence de Lloyd Palun, blessé, la tâche s’annonçait délicate pour le milieu de terrain du club égyptien Tala’ea El Geish. Dès les premières prises de balles de son adversaire direct, Moussa Doumbia, l’ancien Mounanais a eu chaud.

Franck Engongah (photo Serge Rahim)

La « Machine » a souffert. Grandement souffert comme toute l’arrière garde gabonaise face aux incessantes accélérations maliennes. Sur son aile droite, Engongah a rencontré des difficultés à contenir les assauts de Doumbia, puis Adama Traoré. Il est surtout fautif (en retard sur Doumbia), comme Ecuele (qui a dévié le ballon sur la transversale), sur le but en encaissé. Mais, s’il a montré des lacunes défensives (à sa décharge) dans un poste qu’il avait seulement occupé lors des JO 2012, Engongah est aussi passé offensivement à côté de son match. A peine deux centres.

Il a été bien meilleur en deuxième période… Et il a eu le courage de s’excuser pour “ son mauvais match” (sur les réseaux sociaux). Faute avouée…

Gaetan Missi Mezui

L’ancien du Paris FC tout manqué… Ou presque !

Car, si dans le repli défensif, et le pressing, son entraîneur est globalement satisfait, il a clairement été en deçà des attentes placées en lui.

Gaëtan Missi Mezui (photo Serge Rahim)

L’attaquant de 22 ans, qui joue à Dunarea Calarasi en Roumanie, n’a presque rien réussi, rien tenté sur les ailes, malgré de nombreuses permutations avec Bouanga.

Il n’a pas percuté comme il sait le faire, a manqué de justesse sur pas mal d’actions. En gros, il a été le plus brouillon. S’il n’a pas perdu la confiance de son entraîneur, qui l’a défendu en Conf de presse, il doit encore épurer son jeu pour le rendre plus efficace. Courage.

Guelor Kanga

Malgré sa grande activité sur le terrain, sa relation avec l’avant-centre, Axel Meye, qu’il soutenait était inexistante.

Guelor Kanga (photo d’archives Fegafoot)

Deux ballons échangés entre Kanga et Meye : la statistique est édifiante. « Meye » est souvent resté esseulé devant, et Kanga, alias Tam Tam, est un peu trop souvent redescendu assez bas pour aider ses milieux a perdu beaucoup de ballons, quand Meye a tenté d’exister sur les longs ballons envoyés dans la surface adverse. Le joueur du Sparta Prague, réclamé pour ses stats en club, et titularisé à la dernière minute après le forfait de Lemina, n’a jamais pu exister techniquement dans les vingt derniers mètres.

Il est avec Bouanga et Poko, ceux qui ont le plus touché le ballon côté gabonais… Même les frappes à distance dont il a le secret, il n’en aura tenté qu’une seule. Tam Tam Gachis.