Une grande controverse règne autour de la sélection de l’entraîneur national, Paulo Jorge Rebelo Duarte au regard des analyses de la presse sportive qui s’interroge sur plusieurs incohérences relevées dans le choix des joueurs devant participer à un mini-tournoi international de football de 4 équipes à Dubaï dans le Golfe.
Assez bien payé, le sélectionneur national des Panthères du Gabon, Paulo Duarte a été critiqué hier (lundi) par les animateurs de l’émission Sportive « Grand Sport », diffusée tous les lundis sur Gabon Télévision, la chaîne nationale.
D’abord premier fait qui lui est reproché, sa non présence dans l’avion transportant les joueurs pour Dubaï. Aux dires des animateurs de cette émission, Paulo Duarte serait au Portugal, son pays au moment du voyage.
Autres observations relevées sur le plateau de Grand Sport, l’absence du meilleur buteur du championnat national ou de son second parmi les
26 convoqués. Dans cette sélection figure huit (8) joueurs de Mangasport qui souffle actuellement le froid et le chaud. Malgré son recrutement le club de la Comilog (9ème sur 14 clubs), a du mal à retrouver son vrai rythme.
La grande surprise vient de la sélection d’un joueur qui aux dires de ces journalistes sportifs n’aurait joué aucun match avec son club depuis le lancement du championnat professionnel de football saison 2012-2013. Sans le citer il pourrait s’agir de Jaduve Mboumba du FC Sapins.
« Changer une équipe à chaque fois n’avancera à rien », a déclaré Alione Sow, consultant à Grand Sport estimant par ailleurs que le poste de Directeur Technique National (DTN) devrait être confié à un autochtone du fait de sa maîtrise du football local. Hors ce poste est cumulé par le sélectionneur national, Paulo Duarte.
Aussi, les commentateurs de Grand Sport ne comprennent pas le sélectionneur national puisse autant ignorer les prouesses des U-20 et
U-17 pour s’essayer avec des novices alors qu’il existe une relève à la génération Daniel Cousin. Toute chose qui laisse croire à une instrumentalisation des choix opérés par Paulo Duarte.