Après la débâcle de samedi au Maroc entre les Panthères U17 et leurs homologues de Tanzanie (1-2), l’entraîneur du Gabon Pierre Mfoumbi s’est confié à la presse. A nos confrères de l’Union, celui qui devra conduire le Gabon au succès lors de la CAN U17 que le pays abrite le mois prochain, revient sur les forces et les faiblesses de notre sélection nationale.
Que vous a-t-il manqué durant cette rencontre perdue contre les jeunes Tanzaniens ?
Pierre Mfoumbi : Nous n’avons pas eu beaucoup de réussite devant le but adverse. C’est le point qui nous a mis le plus en difficulté. À cela s’ajoute le fait que sur le plan tactique, nous avons eu des problèmes en milieu de terrain. Les joueurs ont eu beaucoup de difficultés dans leurs placements. Nous avons joué avec un milieu de terrain à trois, composé d’un défensif et de deux offensifs. Tout ceci fait que nous n’avons pas été performants devant les buts adverses.
Pourquoi plébisciter ce milieu à trois, alors que vous ne semblez pas satisfait du placement de certains éléments ? Surtout que le premier match contre l’Ittihad Zemmouri Khemisset avait déjà laissé entrevoir quelques faiblesses dans ce secteur ?
Pierre Mfoumbi : Il ne faut pas dramatiser non plus. Il ne faut pas oublier que nous avons justement gagné contre l’équipe marocaine avec cette configuration, comprenant trois éléments 3 en milieu de terrain. Il Mut aussi garder en mémoire que 3 c’est une équipe que nous sommes en train de mettre en 3 place. Loin de nous l’idée de nous entêter dans une configuration particulière, de privilégier un milieu avec un défensif ou deux défensifs, nous cherchons simplement la meilleure formule possible. Il est logique, après avoir gagné avec un système donné, de le conserver pour le match suivant.
Les changements que vous avez opérés vers la fin du match ont donné l’impression que vous abandonniez votre 4-3-3 pour un autre dispositif ? C’était lequel ?
Pierre Mfoumbi : Vous avez bien observé. Au départ, nous avons voulu commencer la rencontre avec deux milieux offensifs qui se connaissent depuis l’année dernière (Meshack Babanzila et Alain Miyogho, ndlr). Malheureusement nous avons constaté que la communication n’était pas bien huilée entre ces deux éléments. Nous avons donc essayé de jouer avec deux milieux récupérateurs (après la sortie de Babanzila et son remplacement à la 77e par Duchamp Nziengui Nziengui, ndlr). Sans plus de succès. Mais je crois, pour le prochain match, que nous allons partir sur la base de ces deux milieux récupérateurs.
Cela veut-il dire que vous allez opérer plusieurs changements pour la rencontre retour contre les Serengeti Boys ?
Pierre Mfoumbi : Pas complètement. Nous allons, bien évidemment, conserver notre ossature et modifier ce qui doit l’être. Nous allons surtout nous pencher sur le problème tactique constaté lors du premier match es l’animation d’ensemble.