Sélectionneur du Gabon depuis près de deux ans, Paulo Duarte est sans cesse davantage isolé. Son collaborateur Vitor Sérgio Santos Valente, entraîneur des gardiens de buts, vient de rendre le tablier.
A quelques jours du match décisif contre les Etalons du Burkina Faso, dans le cadre des éliminatoires pour la coupe du monde 2014, le malaise règne au sein du staff technique des Panthères.
C’est une décision qui a eu l’effet d’une bombe, à quelques jours seulement d’un match décisif pour les Panthères. Le Portugais Victor Valente, entraîneur des gardiens de buts de la sélection du Gabon, vient de démissionner de son poste. La raison ? Un désaccord sur de nombreux points avec le sélectionneur Paulo Duarte, a révélé ce jeudi, la presse locale.
« Victor Valente a-t-il vu le mal venir de loin ? Pourquoi a-t-il quitté le bateau à quelques jours d’une rencontre déterminante pour les Panthères ? », s’interrogent les quotidiens gabonais. Si aucune réponse précise n’est donnée à ces questions, il est évident qu’un malaise règne au sein de l’encadrement technique des Panthères.
Très isolé, Paulo Duarte est totalement lâché par ses collaborateurs. Narcisse Yamégo, l’adjoint du Portugais, n’a pas assisté, mardi, à la conférence de presse donnée par l’entraîneur principal, à l’occasion de l’annonce de la liste des 23 joueurs retenus pour le match contre le Burkina Faso. Il semble, selon de bonnes sources, que M. Yamégo entretient également des relations très tendues avec le sélectionneur du Gabon, dans le viseur de la presse locale depuis quelques mois. Ses choix sont vivement critiqués à chaque rencontre.
« Ne nous leurrons nullement. Les 23 Panthères appelées par le sélectionneur national Paula Duarte et les siens ne seront pas en mesure, sauf miracle, de marquer quatre buts aux Etalons, à Ouagadougou, sans en encaisser », peut-on lire dans L’Union de ce jeudi. Le quotidien critique également les choix du sélectionneur national et prédit une défaite des visiteurs.
Le Gabon conserve encore une infime chance de se qualifier pour les barrages. Pour cela, il doit terrasser le Burkina Faso, tout en espérant une défaite du Congo au Niger, avec un différence défavorable de quatre buts à remonter sur les Diables Rouges. Pas une mince affaire. Surtout dans ces conditions...