Invité de l’Intégrale Sport chez nos confrères français de RMC, le nouvel attaquant du Borussia Dortmund, Pierre-Emerick Aubameyang, est revenu sur sa nouvelle vie en Allemagne. L’ancien buteur de Saint-Etienne a déjà été adopté par les supporters du Borussia.
Pierre-Emerick Aubameyang, quelles sont vos premières impressions à Dortmund ?
Elles sont bonnes. La présentation officielle était vraiment super. Les gens sont contents. Certains m’appellent déjà « Spiderman » (sur surnom, ndlr). Je suis aux anges. Il faut que ça se passe aussi bien sur le terrain et tout ira bien.
Comment le Borussia a-t-il réussi à vous convaincre alors que vous étiez également sollicité par Tottenham ou le Bayer Leverkusen ?
J’ai décidé rapidement lorsqu’il y a eu l’intérêt de Dortmund. Pour ma progression, c’est là-bas qu’il faut aller. C’était le meilleur choix même s’il fallait que je sache si l’entraîneur me voulait bien (Jürgen Klopp), mais j’ai pu l’avoir au téléphone.
C’est un entraîneur charismatique...
Oui, ça fait bizarre car on a l’habitude de voir ces gens-là à la télé. En vrai, c’est impressionnant. Il est très charismatique et dégage quelque chose de fort. Je sens que je vais progresser à ses côtés.
Après les supporters des Verts, vous côtoyez désormais ceux de Dortmund, qui sont aussi très réputés...
J’en croise tous les jours. Toute la ville vit pour le jaune du Borussia. C’est impressionnant. Je vis pour l’instant à l’hôtel qui se situe juste en face de la boutique officielle. Il y a la queue tous les jours pour les abonnements !
Vous allez disputer la Ligue des champions avec le club vice-champion d’Europe en titre. Ressentez-vous un peu de pression ?
Non, pas du tout. En fait, je ne connais pas trop la pression. C’est sûr que c’est quelque chose de fort. Quand j’entendrai la musique de la Ligue des champions, il y aura beaucoup d’émotion mais pas de pression. J’ai toujours rêvé de jouer les plus grandes compétitions face aux plus grands clubs européens. C’est que du bonheur.
Quel sera votre plus beau souvenir de Saint-Etienne ?
La victoire en Coupe de la Ligue (1-0, contre Rennes, ndlr) a été extraordinaire, comme un aboutissement. On était contents, fiers. Le club attendait depuis plusieurs années de gagner un titre (32 ans). C’était fantastique. On avait un groupe magnifique qui méritait de gagner cette coupe.
Allez-vous apprendre l’allemand ?
Bien sûr ! Je n’ai pas encore commencé mais je demande à accélérer les choses car j’ai vraiment envie d’apprendre rapidement la langue, même si elle est bizarre (rire).