Jérôme Efong Nzolo a récolté 381 points contre 368 pour Sébastien Delferière et 260 en faveur de Johan Verbist. Quelque 288 joueurs de la Jupiler Pro League (seize clubs de D1) ont participé à ce vote.

Malgré un arbitrage parfois discuté, Jérôme Efong Nzolo est toujours autant apprécié par les joueurs qui lui ont décerné ce titre pour la quatrième fois de sa carrière. « Il y a déjà eu d’autres trophées avant mais cela fait toujours énormément plaisir. Surtout quand on sait que ce sont les joueurs - les acteurs les plus concernés - qui votent. Quel est mon secret ? C’est toujours difficile de parler de soi-même. Il faut mieux demander à ceux qui ont voté. Je crois qu’il faut surtout rester soi-même et travailler. Mon sourire ? C’est possible, mais il ne suffit pas de sourire pour recevoir ce genre de prix. »

Les arbitres ont souvent été décriés cette saison et particulièrement durant les playoffs. « Les gens ont l’impression qu’il y a plus de problèmes maintenant. Je crois qu’il faut accepter que la perfection n’existe pas dans le sport qu’on soit joueurs, dirigeants ou arbitres. Pour nous, en tant qu’équipe arbitrale, on considère un match comme parfait quand il s’achève dans les bonnes conditions. Alors notre mission est accomplie. »

« Sans arbitre, il n’y a pas de football », rappelle Nzolo. « Quand un match va commencer et que les référées ne sont pas là, tout le monde se demande où ils sont. C’est là qu’on se rend compte de l’importance du team arbitral. S’il vous plait, il faut avoir un autre regard vis-à-vis de l’équipe arbitrale », conclut-t-il.

Avec : la RTBF