La mise au vert des athlètes gabonais (taekwondos, karatékas, coureurs, tennisman) en France à Petit-Couronne en vue des Jeux africains 2011 à Maputo, vire au cauchemar.
A leur arrivée, les sportifs gabonais ont d’abord confrontés aux manques d’équipement s pour pouvoir s’entraîner .Raison : les équipements que devaient fournir France Sport n’étant pas disponibles parce que le financement de la partie gabonaise faisait défaut.
A cela s’ajoute la grogne de certains responsables de délégations, se plaignant de ne pas avoir été associés dans les commandes effectuées par France Sport afin de préciser à cette dernière, la marque d’équipements exigée pour les compétitions. En attendant donc la réaction du ministère de tutelle, les athlètes gabonais vont devoir s’entraîner avec les moyens de bord.
Et pour ne rien n’arranger, les athlètes, les officiels et les journalistes sont contraints de partager des loges communes. Parfois à deux ou à trois dans des pièces exiguës, peu commodes, et réservées pour un seul individu.
En réaction aux manquements observés, les athlètes et entraîneurs gabonais vont entamer un mouvement d’humeur qui va les conduire à bouder les terrains d’entraînements, et exiger un certain nombre de revendications. Notamment, l’augmentation des primes de médailles, l’instauration d’une prime d’étape, et le paiement de prime de participation avant le départ pour Maputo.
A l’heure où nous mettions en ligne, la non- venue hier de la représentante du ministre des Sports pour garantir aux différentes délégations la prise en compte de leurs primes, ainsi que de la livraison du matériel démobilisent de plus en plus nos athlètes, et cela à une semaine de l’entame de la compétition.